Un (des)Frontignanais aux 20km de Mèze

Ah, ces 20km de Mèze ! Dix fois, cent fois, je me suis dit pendant la course, que c’était ma dernière.

C’était déjà une course « de remplacement », aucunement préparée puisque j’étais inscrit au Trail du Grand Luberon, la veille, course pour la quelle j’ai déclaré forfait, pour des raisons…personnelles….

Meze, c’est près de Frontignan et je connaissais le (nouveau) parcours, depuis l’an passé. Et c’était aussi un nouveau test, après la déroute du Trail de la Transéranne à Cazilhac, pour voir si « le jus », était revenu. Eh bien non, serait le seul commentaire à faire.

Le temps était idéal. Un petit vent de face soufflait pour les dix premiers kilomètres montant vers Bessilles, puis de dos pour revenir vers Mèze. Jambes de plomb, souffle court, un « moteur à plat », je n’ai jamais ressenti une telle impuissance en course. Plus de 2h pour boucler ces 20km : une première depuis dix ans. De quoi se poser de vraies questions et….d’aller voir le médecin le lendemain.

Un bout de parcours avec deux hommes de ma génération avec lesquels nous avons sympathiquement échangé des propos sur la vie en général, nos âges et nos possibilités. Avant que je leur prenne quelques centaines de mètres et qu’ils me repassent irrémédiablement au 15èkm…..Une poignée de mains au brave Vincent Diaz, qui, lorsqu’il n’est pas au micro du podium, est quand même là, au ravitaillement de Bessilles pour donner le verre d’eau. Voilà à peu près les seuls bons moments de la matinée.

Côté déception, je dirai que la bourriche d’huîtres à l’arrivée du 20km de Mèze est à ranger désormais au musée des souvenirs. Le T-shirt de la course aussi : du XL pour tous, de quoi en mettre trois comme moi dedans. Un avantage quand même, il facilite le déshabillage complet en plein air après la course, vu qu’il descend jusqu’au genou !!!!!

Enfin l’eau minérale de la Salvetat était paraît-il un des partenaires de la course. J’en ai bu un verre aussitôt arrivé mais 5mn après, plus rien ! Que de la plate ! Ca coûte cher la pub aujourd’hui….. !Il est vrai que l'eau est un bien de plus en plus précieux!

Le repas d’après course était à 13€ ! La convivialité aussi coûte cher désormais. Le prix d’un restaurant fort correct à Balaruc, au bord de l'étang...

Côté glycémie du diabétique, c’est l’autre satisfaction, heureusement : 0,81g à 7h, au lever et 1,51 à l’arrivée de la course. OK, c’est bon .Meilleur que la tension qui était à 16 le lendemain. Tout augmente aujourd’hui, ma pauv’dame…… !!!!!

Ce qui m'étonne chez toi, c'est ton moral d'acier et la bonne huimeur qui ressort de chacun de tes posts. Si tout le monde avait ton courage et ton caractere, qu'elle serait belle la vie.

Bravo, c'est tout ce que je vois a dire.

Pour le reste (la pub et autre), un repas a 13€, j'espere que c'était digne d'un bon restau car je trouve que c'est un poil cher. Pour la pub, faut pas rever, on fait au moins cher pour les tee-shirts et l'eau, on ne va pas trop en donner, des fois que ça couterait trop cher a la fin....
C'est un peu malheureux quand meme.

Toujours aussi réactif notre Patrick. Et sacrément optimiste sur le bonhomme, qui plus est...
Alors je dois faire fausse impression, car le moral, il est tombé dans les chaussettes de dimanche !
Pour la course à pied- qui restait le seul dérivatif à d'autres désillusions-laquelle risque d'être compromise, si je dois traiter ma tension, fait complètement nouveau chez moi. Mais c'est vrai qu'il faut relativiser, quel que soit le mal, car il y a toujours pire...
Maintenant, sans le savoir peut-être, tu touches au plus juste les petits problèmes des organisations de courses du dimanche, qui commencent à soulever pas mal de coups de gueule sur nos forums spécialisés. En gros, on fait payer toujours plus le petit coureur du dimanche, pour en donner moins parfois, à ces "petits", et abreuver les cadors de devant, qui eux ne refusent jamais une petite enveloppe sous la table. Comme quoi, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Moi, je ne suis pas dupe et je fais mes petites remarques tranquillement, posément, avec de l'humour, oui, mais en sachant bien pour qui on nous prend. Maintenant, si on n'est pas content, c'est vrai, personne ne nous oblige à prendre le départ...Et comme me le dit ma femme:"Tu peux aller courir, simplement comme ça, dans la Gardiole...."Oui, pourquoi pas. mais ce n'est pas pareil. Et puis dans mon cas, s'il m'arrive "quelque chose", vaut mieux que ce soit en compagnie de quelques centaines de coureurs. Il s'en trouvera toujours un pour me récupérer et appeler les pompiers... lol!

J'ose espérer que s'il devait t'arriver quelque chose dans la rue, quelqu'un appelerait les pompiers aussi. Par contre, c'est vrai que, seul dans la gardiole, là ce serait plus difficile, donc, peut etre a éviter.
En souhaitant que tes soucis de tension ne soient que passagers, sinon tu es bon pour les bêta-bloquants (j'en sais quelque chose) a vie !

C'est ce médicament de couleur ambrée, contenu dans une bouteille carrée, dont tu m'abreuves quand je passes chez toi? ... Félicitations, Ventrepasbleu! Moi qui m'essouffles quand je monte un étage au pas de course... Ce qui m'arrive plusieurs fois dans une journée de boulot! J'ai la chance (!) d'ête magasinier dans une entreprise de materiel industriel...

Mais non, Mickie, ça, c'est du suc charolais, un petit truc a moi que tu aimes particulierement d'ailleurs Very Happy

C'est pas pire que ce que tu me sers quand je viens chez toi, le truc jaune sans eau ni glace !

lol!