Pendant qu’on vous endort avec des broutilles à moins de deux centimes d’euros sur une chaîne « officielle » j’en profite pour vous informer, de source sûre, que
le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE est tombé du train en pleine nuit. Et, ce qui est assez cocasse : en pyjama !...Oui…
EN PYJAMA ! Le président avait embarqué à 21h 20 en gare de Lyon dans un train spécial en direction de Montbrison dans La Loire, en compagnie du Ministre de l’Intérieur, du Sous-secrétaire d’Etat à l’aéronautique, de divers généraux et naturellement de membres de la presse triés sur le volet…
Objectif : inauguration d’un monument à la gloire d’un aviateur célèbre…
Un troupe de cinquante quatre personnes dont quelques unes expliquaient que la mine un peu défaite du Président avait pour origine les cadences infernales imposées par un emploi du temps démentiel…refrain bien connu.
Il se trouve que ce train n’était pas un TGV mais plutôt un TPV (train à petite vitesse)…car les ballasts étaient en cours de révision et de réparation sur quelques dizaines de kilomètres.
Vers 23h 45 l’un des voyageurs accoudé au bar, le regard tourné vers l’extérieur affirme avoir vu un
« gros paquet » tomber du train…
A l’arrêt de la gare de Moulin, dans l’Allier, on apprend que le « gros paquet » serait :…
.un voyageur ! Un peu plus loin, en gare de Saint Germain-des Fossés, la nouvelle est confirmée, et l’on commence à prendre la question très au sérieux, à compter et identifier les voyageurs présents…
A l’arrivée à Roanne, le constat, dramatique selon les uns, heureux selon les autres…s’impose :
le « gros paquet » tombé du train c’est bien LE PRESIDENT absent du train !OUI ! LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE !Le plan d’urgence donne confirmation dans l’heure puisque l’on retrouve l’illustre passager marchant pieds nus et en PYJAMA sur le bas-côté près de Montargis.
Le train ne roulait qu’à 40 kilomètres à l’heure lorsque Paul Deschanel a glissé de sa couchette par la fenêtre ouverte de son compartiment…
Je n’ai pas les photos ; mais ça s’est passé comme je l’ai raconté ci-dessus un vingt quatre mai mille neuf cent vingt.