COURSE DE NONNES

Chez nous les nonnes ont la vie dure; mais elles s'en sortent toujours car elles courent comme des championnes!!!...

les2nonnes.pps


Make

Mon Cher Monsieur MAKE, je reviens de Séville, et je n'aurais pas dû éclater de rire à la fin de l'histoire ....

Je vais faire mon acte de contrition

Ma Chère Madame Pauline,

Je m'adresse à vous car vous êtes la plus sportive d'entre nous.
Sachant que vous appréciez les courses de nonnes, je me demandais si vous aimiez aussi les courses ...de taureaux ??? C'est à dire les corridas ?
A Frontignan, nous avons des arènes, et par humanité on protège les cornes des taureaux afin qu'elles ne soient pas abimées lors des contacts avec les abdomens ou les postérieurs des toréadors...


Les-vrais-copains.wmv



reconnaissez que le sens de la solidarité est assez manifeste dans ces jeux d'arènes, et qu'il faut avoir le cœur bien accroché

Make

Monsieur MAKE, le moins que l'on puisse dire c'est que ses camarades sont formidables de faire un rempart de leur corps pour protéger leur copain mais on voit que le taureau rancunier essaie de l'atteindre quand même.

Il faut le dire même si cela ne plaît pas à certaines personnes, le taureau est élevé uniquement pour mourir par l'épée, en se battant contre une créature plus faible mais plus intelligente que lui, l'homme.

Il est vrai que la beauté du taureau qui a fière allure avec sa belle musculature et ses mouvements qui reflètent une belle énergie peuvent enthousiasmer les foules.

De plus un beau taureau est aussi un brave ce qui lui donne une supériorité, il a toujours envie de gagner et c'est pour cela qu'il charge inlassablement même blessé par les banderilles.

Et on peut concevoir que le combat de l'homme contre la bête peut ressembler à une oeuvre artistique unique et éphémère. Au-delà de la tradition et de l'esthétique, c'est un être vivant avec un système nerveux que l'on tue sur l'arène. C'est un ballet tragique car l'issue n'est pas déterminée à l'avance.


Zola disait : "La corrida n'est ni un art, ni une culture mais la torture d'une victime désignée avec autour des badauds qui regardent".

Je n'aimerais pas assister à la mise à mort d'un noble taureau beau et brave.

Par contre j'ai lu le livre de Marie Sara -torera-
"A 14 ans, c'est à reculons qu'elle suit ses parents aux arènes de Méjanes pour assister à sa première corrida. Mais sur les gradins, elle perçoit ce qu'il faut craindre de la bête. Ni son volume, ni sa puissance, mais ses yeux.

Ce regard qu'elle redoute encore aujourd'hui, plus de mille mises à mort plus tard. Ce regard qui ressemble un peu au sien, scrutateur et déterminé."

Ce regard noir et pénétrant qui est si beau.





Et là, je vais faire plaisir à Victorio, lorsque les êtres humains comprendront que les animaux sont des êtres vivants, sensibles qu'ils éprouvent le stress, la douleur, la souffrance comme nous, que ce ne sont pas des objets, ni des êtres fait uniquement pour nous nourrir et nous divertir, lorsqu'il y aura un peu plus de respect envers ces êtres vivants, il y aura une grande évolution sur le plan terrestre.





Mesdames, mesdemoiselles, mes nonnes, il faut toujours prendre le par les cornes







C’est un touriste qui, dans une posada, demande une spécialité locale. On lui sert deux grosses choses brunes, trônant dans une sauce de même. Le serveur lui annonce pompeusement :
“Couilles de taureau sauce matador”.

Bon, il trouve bien ça un peu dur au goût (le stress de la mort lente, sans doute), mais que ne sauverait-on pas avec de la sauce et un bon vin

Il revient l’année d’après avec des amis, sûr qu’ils seront surpris à leur tour. Il prie le serveur, discrètement, d’apporter “la” spécialité. Et que voit-on arriver Deux sortes de petites prunes ratatinées, perdues dans un océan de sauce Furieux, il réclame, crie au vol, rappelle ce qu’il a eu l’an passé. Et le serveur, gêné :

- Heu… Ben… C’est pas toujours le taureau qui perd…