VOYAGE DANS LE TEMPS

HISTOIRE DU TABLIER






Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier...

Les mamans portaient un tablier par-dessus leurs vêtements pour les protéger
car elles avaient peu de robes.


Et puis, il était beaucoup plus facile de laver un tablier,
habituellement en coton, qu’un robe, une blouse ou une jupe.


De plus, le tablier servait à sortir les plats chauds du fourneau, avant
les « mitaines à fourneau ».

Le tablier de maman servait souvent à sécher les larmes
ou même à nettoyer le visage de l’enfant.


Quand la visite arrivait, les enfants plus timides pouvaient s’y réfugier...
d’où l’expression : « Se cacher dans les jupons de sa mère ».


Maman s’en servait pour transporter les oeufs qu'elle trouvait dans sa cour.
Parfois, lorsque les oeufs n’étaient qu’à moitié éclos, elle les déposait dans
un fourneau tiède jusqu'à la venue du poussin.

Par temps froid, maman le relevait pour couvrir ses épaules.
Par temps chaud, elle épongeait son front ruisselé de sueurs provoquées par
la proximité du poêle à bois.
Et devinez comment maman rentrait le bois de chauffage dans la maison ?
En le cordant dans son tablier...

Et si une visite arrivait à l’improviste, nombre d’objets pouvaient être époussetés
avec ce même tablier « pour ôter le plus gros ».

En été, maman recueillait les légumes de son jardin et les transportait dans
son tablier. Puis, à l’automne, elle allait cueillir les pommes directement
dans le pommier et les y empilait.




À l’heure du midi, elle appelait les hommes qui travaillaient au champ en agitant
son tablier comme un drapeau : c’était le signal que le dîner était prêt.

Malgré toute la technologie d’aujourd’hui, combien de temps ça prendra
pour que quelqu’un invente un vêtement tout-usage qui puisse rivaliser
d’utilité avec le tablier de nos mamans et grand-mamans ?

DANGER : Rien qu’à penser à la quantité de microbes qui pouvaient s’accumuler
sur le tablier en une seule journée, aujourd'hui on en deviendrait fou !!!

Et pourtant, la seule chose que les enfants de l’époque ont attrapée au
contact du tablier de maman ou de grand-maman, c’est de l’amour !




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Merci Dane, très belle description et tellement vraie....

Votre histoire de tablier est délicieuse.

Dans les années d'après-guerre, les écoliers se rendaient à l'école habillés avec un tablier, souvent noir. Pour les filles, les pantalons étant interdits, en hiver leurs jambes étaient protégés par des chaussettes et le froid passait sous la robe leur glaçant les cuisses.

La blouse n'était pas obligatoire dans toutes les écoles communales, pourtant de nombreux élèves en avaient une, car il fallait protéger les vêtements, que l'on portait jusqu'à usure totale, ou jusqu'à ce qu'ils soient devenus trop petits pour les mettre. Les vêtements étaient chers et, de plus, pendant la guerre, ils étaient difficiles à remplacer. Ma mamé m'a raconté qu'il fallait obtenir des bons pour pouvoir en acheter, ou pour acheter du tissu. La blouse était le plus souvent noire car sur le noir on ne voyait pas les éventuelles taches d'encre.

Dans les années 50, certains étaient obligés de porter une blouse/tablier à l'école.

En ce moment en Algérie, le tablier est en proie à une grave spéculation à Oran : les parents d’élèves doivent également composer avec cette nouvelle exigence qu’est la couleur des tabliers, bleus pour les garçons et roses pour les filles.
Sur le marché, tous les anciens stocks qui dataient de plusieurs années ont été épuisés. Il faut dire que ces dernières années, les parents d’élèves ont été séduits par les blouses made in Turquie, Syrie et autres modèles chinois très beaux par leurs designs et leur qualité. Certains commerçants, par excès de prévoyance, se sont approvisionnés à l’avance, mais pas dans le bleu et le rose.

Remontons le temps avec des histoires de doigts qui ne sont pas jolies-jolies mais ce sont des faits historiques.

J'ai appris que l'origine du mot poltron vient du latin polex truncatus -pouce coupé-

Sous l'Empire Romain, pendant le règne de l'empereur Valentinien (364-375), les hommes se coupaient le pouce pour échapper au service militaire.

Le phénomène grandissant, les autorités durent prendre des mesures et punir les fautifs, que l'on méprisait alors et que l'on traitait de lâche, et de polex truncatus, pouce coupé.


Et d'où vient donc le doigt d'honneur

Pendant la guerre de 100 ans (1337-1453), soldats Anglais et Français se faisaient face sur le champ de bataille avant les combats, s'insultant et tentant d'humilier l'adversaire.

Parmi eux, les archers Anglais raillaient leur homologues Français en leur montrant les deux doigts qui servaient à tirer à l'arc (l'index et le majeur). En effet, quand les Anglais capturaient un archer Français, ils ne le relâchaient pas avant de lui avoir amputé ces deux précieux doigts.

Ainsi par ce geste, les archers Anglais humiliaient leurs ennemis, en leur montrant que eux, ils avaient tout leurs doigts pour tirer et qu'ils allaient les battre.

Ce doigt d'honneur à deux doigts est resté tel quel en Grande-Bretagne, alors que le majeur suffit aujourd'hui en France.

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Je pense que c’est quand même terrible cette histoire de doigt anglais et français alors qu’ils ont les mêmes à chaque main jusqu’à preuve du contraire. Mais je trouve que de la part des anglais c’était pas loyal de les couper aux autres comme ça. C’est trop facile, et en plus ça devait faire très mal surtout qu’avant la guerre ils endormaient pas les gens.
Ma voisine qui allait au foot avec son ancien mari (depuis qu’il est parti, elle veut plus de mari ni de foot d’ailleurs, et c’est tant mieux pour tout le monde car y a plein de feignants qui cherchent à profiter) elle s’était fait ecrasé la main droite par un abruti exité gros comme une vache, et depuis son doigt du milieu est resté toujours raide comme un manche de pioche. Au contraire, ses autres doigts sauf le pouce heureusement, sont tous coincés et gravement pliés en deux. A la clinique de Sète ils n’ont pas pu lui réparé ça car ils n’avaient pas de tendeurs assez longs pour lui mettre dans le poigné. C’est pour ça qu’elle a toujours un tablier ou un fichu noir et rouge autour de sa pauvre main droite pour que les ignorants ne voit son doigt raide, et pour éviter les provocations aussi, surtout chez les jeunes qui voient le vice à droite et à gauche. Pour écrire , normalement ça la gêne, mais pas trop pour l’ordinateur. Heureusement.

Pour ceux qui s'intéressent à " une actualité autre que socialo-gaulliste" comme aurait dit notre ami Albaroc...voici un extrait de Nice Matin, du 24 avril dernier, qui relate la dernière commémoration du putsch d'Alger !


http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/le-putsch-dalger-celebre-a-nice#commentaires


Make

Merci Monsieur MAKE pour cet article.
Extrait Nice Marin du 24 avril 2011

"Les centaines de pieds-noirs et anciens combattants présents sont atterrés, furieux.
« C'est une honte qu'on ne nous laisse pas entrer. Ce n'est pas la peine d'avoir libéré la France en 1944, pour se retrouver aujourd'hui devant des grilles fermées, chez nous ! », s'écrie l'un des participants.

« Cette affiche n'est même pas signée. Il n'est pas courageux ce mec-là ! », hurle Marceau Maybié, 92 ans, descendant « d'anarchistes déportés en Algérie en 1851 ».

Il exhibe sa carte de Résistant « de 1941 à 1944 ». Adrienne s'emporte : « Mon grand-père a été assassiné à Oran et mon oncle enlevé par le FLN et jamais retrouvé. Et ce matin, on nous empêche même de consoler notre mémoire ! »

La poitrine bardée de décorations, Abdelkader Louma, 40 ans d'armée, a les larmes aux yeux :
« Ce putsch est un souvenir inoubliable. Après, il y a eu l'abandon, les atrocités du FLN envers nous, les harkis. Qu'on nous empêche de nous recueillir dans ce jardin, c'est un acte déshonorant ».



J'ai une admiration et un grand respect pour tous ces hommes et ces femmes qui contre vents et marées, je devrais dire face à la trahison et la lâcheté des politiques, continuent de lutter avec leurs dernières forces pour honorer leurs héros et leurs disparus.

Ils ne décrochent pas, ce sont des hommes et des femmes DEBOUT.


"Tu seras fidèle aux tiens, surtout quand la nation les oublie et les diffame."

Le onzième commandement de André Rossfelder
Gallimard

Et que diriez-vous d'un voyage au siècle dernier, à travers "le petit écran"...devenu de plus en plus grand !

Nostalgie quand tu nous tiens !!!


CA-NE-NOUS-RAJEUNIT-PAS-ET-POURTANT-C-ETAIT-H.pps


Attention aux coups de soleil !!!



Make

Pour bien danser le tango...facile !




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Pour voyager cliquez sur le lien suivant:


https://www.youtube.com/watch_popup?v=r4B90Knx57w