Une casquette dans la gare de Frontignan...

Sur le quai accueillant de la gare de Frontignan, quoi de plus triste qu’une casquette ayant perdu sa tête ?... Sous le ciel noir de larmes, mon cœur était trop loin de mon bec pour voir tous les jours la mer.
Debout dans ma mémoire, la pulsation de l’univers envole les accords de ma corbak préférée dans sa nudité noire. Au rythme des bourrelets de son ventre potelé, elle a déshabillé ma solitude, puis, à tire d’aile elle a regagné sa décharge nauséabonde.
Depuis je glande comme un têtard baveux devenu aussi blanc que sa casquette trouvée sur le quai accueillant de la gare de Frontignan.

j'appelle ça de la PROESIE.. c'est de la poésie contemporaine, sans vers. Intéressant ! ça m'interpelle !
Mais je trouve celle ci: triste et noire !!