SantoniA imprudente
Non, faut savoir vivre dangereusement
Qui êtes-vous Monsieur ou Madame
Quant à Monsieur Albaroc, sa réponse incisive dotée d'un humour caustique me plaît beaucoup. Et en plus il dépeint très bien les bobos-gauchos caviardés
que le tout Paris s'arrache avec des cris d'orfraies
le tout Paris étant lui-même embrumé par les rails
Heureusement que le ridicule ne tue point, sinon il y aurait une hécatombe dans le microcosme parisien
et même si le ridicule déshonore plus que le déshonneur, de toutes façons, ces gens là n'ont pas d'honneur.
D'ailleurs, nous en avons un éclatant exemple avec un pseudo-philosophe aux initiales de grand magasin
mais lui c'est BHL. Plus ridicule que lui, tu meurs -expression française- Car il vient de lui arriver une grosse tuile, il sort un livre prochainement, opus d'environ 130 pages, "De la guerre en philosophie", ce livre devait signer le grand retour de BHL sur la scène conceptuelle dite sérieuse. Son ultime plaidoirie face à une caste philosophique qui l'a depuis toujours tourné en dérision, de Deleuze à Bourdieu, en passant par Castoriadis. Et pour cause
On connaît sa suffisance légendaire.....
"La vraie question pour une philosophie, c'est de savoir où sont vos adversaires, et non où sont vos alliés." Ainsi l'auteur se lance-t-il, chemise au vent et sans crampons, à l'assaut de quelques contemporains gauchistes renommés, mais aussi de Hegel ou de Marx, "cet autre penseur inutile, cette autre source d'aveuglement". C'est vrai que lui, dans les Balkans, il a tout compris
Ecoutez cette vidéo
https://www.dailymotion.com/video/x9miaw_bhl-une-imposture-intellectuelle-12_news
Il s'en prend à KANT, "ce fou furieux de la pensée, cet enragé du concept". Un peu audacieux de la part d'un penseur qui ne peut, somme toute, revendiquer à son actif qu'un brelan de concepts pour news magazines. Une vraie Samaritaine .............
Les recherches sur KANT d'un certain Jean-Baptiste Botul, qui aurait définitivement démontré "au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence". Et BHL de poursuivre son implacable diatribe contre l'auteur de "la Critique de la raison pure", "le philosophe sans corps et sans vie par excellence".
OUI, MAIS VOILA, seul problème, Jean-Baptiste Botul n'a jamais existé. Pas plus que ses conférences dans la pampa, auxquelles BHL se réfère avec l'autorité du cuistre. Ce penseur méconnu est même un canular fameux. Le fruit de l'imagination fertile de Frédéric Pagès, agrégé de philo et plume du "Canard enchaîné". Un traquenard au demeurant déjà bien éventé depuis la parution de "la Vie sexuelle d'Emmanuel Kant", pochade aussi érudite qu'hilarante publiée en 2004 aux éditions Mille et une nuits sous le pseudonyme de Botul. Une simple vérification sur Google aurait d'ailleurs pu alerter le suffisant BHL. Le même Botul y est en effet aussi répertorié pour avoir commis une œuvre au titre prometteur : "Landru, précurseur du féminisme".
Qu'a-t-il bien pu se passer dans le cerveau infaillible de notre vedette philosophique nationale
Une fiche mal digérée
Un coup de sirocco à Marrakech
"C'est sans le moindre état d'âme que j'ai, depuis 30 ans et plus, choisi le rôle du renégat, endossé l'habit du disciple indocile, et déserté ce mouroir de toute pensée qu'est devenue l'Université", écrit Bernard-Henri Lévy. Et pour cause, il n'est pas enseigné à l'Université.........
Ainsi se sera-t-il toujours trouvé un importun, un pédagogue indiscret et pointilleux, pour venir s'interposer entre sa personne et la gloire philosophique. Il y a trente ans, c'était l'historien Pierre Vidal-Naquet, qui avait recensé dans un texte mémorable publié par le Nouvel Observateur les nombreuses perles d'écolier contenues dans son essai, "le Testament de Dieu". Cette fois-ci, c'est un philosophe burlesque qui n'existe même pas. Enfin, il a été sept fois entarté, mais c'est pas grave puisque c'est déjà un enfumé
Victime d'attentats pâtissiers
Ah! Qu'est-ce qu'il nous a fait marrer
Le philosophe des beaux quartiers
La chemise blanche en décolleté
La suffisance est son métier
Mais putain c'qu'on a rigolé
Quand il a voulu s'révolter
Avec ses petits poings crispés
L'entarté
Dix fois, vingt fois fut humilié
Par de la simple crème fouettée
Et espère s'en relever
J'ai peur que ce soit mal barré
L'idole de Saint-Germain-des-Près
Bien qu'il écrive avec ses pieds
A la prétention insensée
De nous dire ce qu'il faut penser
Au Flore, Aux Deux Magots, planté
Devant une coupé millésimée
Il refait le monde, persuadé
D'avoir un rôle à y jouer
L'entarté
Chanson de Renaud
Vous direz, elle n'aime pas BHL, oui je ne le souffre pas, parce que certaines de ses déclarations devraient être passibles de condamnation au titre de racisme anti-Français.
, lisez plutôt :
Laissons ce triste individu à son sort ............. et revenons à la question pertinente et métaphysique de Monsieur Albaroc
, je pense que le seul qui pourrait y répondre serait le Maître Carrier Roca, puisqu'on ne peut le demander à Kant.
Pauline