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 Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges

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2 participants
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ventrepasbleu




Nombre de messages : 89
Localisation : Frontignan
Date d'inscription : 17/09/2007

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MessageSujet: Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges   Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges EmptyDim 27 Avr - 9:36

La fête s’annonçait belle hier dans ce petit village de Cazilhac , jouxtant Ganges. C’était une première organisation du club de course à pied Ganges Court, pour remplacer le Foulées de la Soie de juin, disparues du calendrier.

Hier il s’agissait donc de la « Transéranne », un trail ou course nature de 26km, dans le massif de la Séranne entre Brissac et Ganges, un magnifique massif forestier aux mille petits chemins de terre mais aussi de pierre, avec de sévères ascensions jusqu’au 12è km et donc de magnifiques panoramas sur toute la région, y compris le Pic St Loup.

Comme c’était une première édition, un samedi et l’après-midi, cela faisait trois bonnes raisons pour que nous ne soyons pas très nombreux. Cent cinq au départ, c’est plutôt rare. Donc ambiance très cool, presque familiale- mais « l’esprit trail », c’est cela – Et puis, la chaleur, cette bonne chaleur première de l’été, celle du four qui s’allume, était là aussi. Avec un ciel d’un bleu transparent des plus réjouissants. On comprend ces deux familles, surprises au passage, près du départ de la course, avec leurs deux roulottes en partance pour une formidable randonnée campagnarde.
Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges Cazilh10
Une sacrée idée de vacances!



Donc, première précaution : sur le dos, le « camel-bag » avec presque deux litres de boisson énergétique pour tenir la distance car ça promettait….

Alors, à 15h, le petit peloton s’est ébranlé sur le premier chemin montant vers les massifs.

Le temps d’essayer de trouver le second souffle, je me suis bien retrouvé dans les 60-70 premiers mais dès la première montée, on commence à me doubler. Pas normal ça. Pas habituel, malgré la volonté de prudence affichée avant de partir. Et puis, bon sang, même sur le plat des chemins terreux, le rythme est cahotant, pas régulier ; et quand le terrain devient accidenté, les pieds « traînent » un peu et viennent buter sur des pierres. En fin de parcours, je ne dis pas, mais au début, c’est curieux. Jambes lourdes, souffle court. Aïe, aïe ; aïe, que se passe-t-il. Pourtant je me sucre, je m’hydrate surtout. Arrive le premier ravitaillement dans le parc de Brissac, près du magnifique château, véritable oasis verte avec rivière et ombrages, des enfants qui jouent, des dames qui lisent, allongées à l’ombre….ah, que c’est beau et bon ! L’accueil au ravitaillement est des plus sympathiques. Et cette eau fraîche ! Jamais été aussi bonne !
Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges Cazilh11
Ah, cette magnifique oasis de verdure



Et c’est reparti, mais « il y a une grande montée », annonce un petit garçon au village. Je sais, j’ai visionné le parcours sur internet avant. Mais ce que je ne savais pas c’est que le ralentissement est pire que d’habitude.
Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges Cazilh12
A la sortie du parc, un signe: la croix que je vais porter ?!



Je marche mais ça ne « revient » pas. Sur un raidillon, je m’assois sur une pierre à l’ombre pour « souffler ». Une coureuse arrive de derrière et m’attrape par le bras : « faut pas s’arrêter, allez ! Je connais le parcours, je l’ai fait en reco (reconnaissance) ; un peu plus haut c’est plat…. » me dit-elle avec force conviction. Je la suis comme un gamin, mais arrivé sur le replat – bitumé- c’est trop, faut encore souffler. Je me rassois. Un signaleur est là qui me propose un verre d’eau fraîche ( oh que c’est bon) mais il veut absolument que je parle et je n’en ai pas envie ; la paix pendant quelques minutes, c’est tout….ca l’inquiète tellement qu’il appelle les pompiers qui sont à deux kilomètres au-dessus. « Il y a un gars qui ne parle pas, près de moi, vous pouvez venir ? »….lance-t-il au portable..

Cinq minutes après, le fourgon arrive. Avec trois hommes en tenue. Souriants, avenants, prévenants, très pros. Ils m’invitent à monter et à faire des contrôles. Comme j’ai toujours « sport- diabète » écrit sur le dossard, ils ont tout de suite compris. Et puis s’il y avait (pour la première fois) un problème avec la glycémie ? Ce n’est donc pas de refus. Pendant ce temps d’autres coureurs passent derrière moi. Pas beaucoup, mais moi qui me croyais dernier, j’ai quand même envie de repartir. Toutefois, voilà que la tension n’est pas brillante. La glycémie, OK (0,89), le pouls est un peu bas ( 107) mais la tension l’est encore plus ( 9). Et c’est ce qui me met la puce à l’oreille : état de faiblesse et prise de comprimés contre la tension depuis une semaine, une tension dont je n’ai jamais été un familier. Le temps de tous ces contrôles et je me retrouve bon dernier, dont il aurait fallu gérer le devenir si j’étais reparti. Conscient et remis, je reste toutefois dans le fourgon et jusqu’au retour à l’aire d’arrivée, je passerai mon temps allongé, sanglé, branché aux appareils, à discuter avec mes trois anges gardiens, des hommes qui décidément forceront toujours mon admiration à chaque fois que j’ai (eu) besoin d’eux. Ces hommes sont du centre de secours de Claret, pompiers volontaires, affectés hier au parcours, ceux de Ganges étant affectés à l’arrivée, avec un médecin, de Ganges, lui aussi, qui viendra me visiter à l’arrivée du fourgon, pour me poser toutes les questions destinées à rassurer l’entourage. Tout étant redevenu « normal », après ce petit « trou », mes bons compagnons me relâchent non sans les avoir pris en photo , pour le coup de chapeau qu’ils méritent vraiment pour s’être occupés si gentiment, si promptement, avec tant de savoir faire et toujours bénévolement, du fait qu’ils sont volontaires, avec leurs camarades du CS Claret.
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Merci encore, messieurs!



A 18h30, je suis ponctuel et viens taper sur l’épaule de Mme Brasov, qui, très inquiète, comme d’habitude, m’attend sur la ligne d'arrivée. Elle ne comprend pas tout de suite la situation. J’aurai toute la route du retour pour lui expliquer cet après-midi dans le « fourgon rouge »….. !!!!
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patrick

patrick


Nombre de messages : 962
Age : 59
Localisation : La Peyrade
Date d'inscription : 17/02/2006

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MessageSujet: Re: Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges   Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges EmptyDim 27 Avr - 13:12

Que dire?
Bravo a toi, mais je commence a m'inquiéter un peu. J'ai l'impression que tu as quand meme tendance a dépasser souvent tes possibilités. Je te souhaite ardemment que rien ne t'arrive et que tu puisses continuer a pratiquer. Perso, je me suis démoli la santé avec le sport (a mon époque, le suivi n'était pas le meme que maintenant), et je le regrette maintenant.
Ceci dit, continue de nous faire rever et vivre pleinement ces moments, c'est une bouffée de fraicheur pour moi, merci.
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ventrepasbleu




Nombre de messages : 89
Localisation : Frontignan
Date d'inscription : 17/09/2007

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MessageSujet: Re: Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges   Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges EmptyLun 28 Avr - 2:29

C'est curieux tout ça. Sur un autre forum, ceux que je connais, ne répondent pas et sur celui-ci, ceux que je ne connais pas, répondent ! C'est ce que je regrette aussi, cela.Mais ça viendra. Quand je ne ferai plus de sport....bounce
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MessageSujet: Re: Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges   Quand un coureur "se perd" du côté de Ganges Empty

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