Etre en accord avec sio-même...

L’artiste chemine lentement tout au long de sa vie en perfectionnant son métier. Plus ses connaissances sont étendues plus il prend l’initiative de transgresser ce qui est acquis.
Les possibilités sont infinies au point que l’artiste est le seul à pouvoir s’autocritiquer et à mettre le point final. L’importance de cette observation est grande car elle réduit à néant ce qui n’est pas acquisition personnelle, ceci entendant le mûrissement de la pensée comme l’assouplissement de la main, ainsi que l’examen des œuvres des anciens et des contemporains. Manuels, guides, méthodes ouvrent certes la voie : les lire et pratiquer leurs exercices accélère le maniement du crayon, évite les bévues, réduit la durée de l’apprentissage, ce qui ne présente pas un mince intérêt. Ce stade franchi, ne reste que le solitaire, écartelé entre l’intention et le métier, synthèse incessante de sa technique et du contrôle exercé par sa sensibilité. Dans cette situation, la place des règles paraît exigüe, mais curieusement conforme aux enseignements de la science.

L’ignorance n’est pas grave car elle est susceptible d’atténuation, alors que l’autosatisfaction conduit tout droit à patauger…
Le travail méthodique et attentif apporte sa récompense en faisant connaître les moments intenses de la création, enthousiastes ou décevants pour l’homme de métier ; modestement joyeux pour l’amateur. Et surtout il dirige vers ce moment intuitif ou s’effectue la transition entre le travail appliqué et la naissance de l’œuvre, celle qui va vivre de son existence propre, détachée du modèle pour ne devenir qu’un dessin, une aquarelle ou un tableau, en toute indépendance du monde extérieur.
" Le motif s’efface devant l’expression des intentions…Il ne faut céder ni au découragement ni à la satisfaction, mais simplement être en accord avec soi-même ; et cela n’est pas simple car chacun conserve un degré plus ou moins prononcé sinon d’orgueil, du moins de contentement…"selon l’opinion bien fondée de Torcolti.

Albaroc, je comprends bien tout ce cheminement. Et je fais l'expérience que ce sont mes echecs et mes doutes qui me font avancer...car je reprends le travail pour mieux le comprendre avec des écrits, des modèles etc... même sur un tableau ancien. Et j'en fais plusieurs en même temps pour me permettre de laisser un peu d'espace et de temps afin que mon regard attentif s'aiguise et aperçoive les erreurs

Patrick je te remercie pour l'offrande de m'aider à mettre mes tableaux sur le site. Mais je préfère ne pas le faire et trouver un autre moyen de contacter Albaroc.
Face aux regards des gens qui nous lisent et ne communiquent pas je ne suis pas inscitée à m'exposer.

Je remercie Albaroc pour toutes ces réflexions
Je vous souhaite une bonne soirée tous les deux.

Poussine, je te comprends tout a fait et te signale que tu peux contacter Albaroc par le biais des MP, en bas a gauche de ses posts. Cela te permettra un contact direct sans aucune intervention exterieure possible.